Publié le 26 avril 2024.

Écrivez votre légende

Prodigieuse. Titanesque. Formidable. Monumentale. Démesurée. Surnaturelle. On vous laisse choisir le superlatif, mais il faut qu’on s’accorde là-dessus : l’histoire de la Veste Denim est probablement l’une des plus belles de l’histoire du vêtement.

Des “Hantens” dont se paraient les pompiers japonais à nos chers bleus de travail en passant par les premières “Blouse Jackets” américaines, cette pièce est devenue un mythe à la faveur de ses 150 ans de règne. Car oui, il faut revenir au 19ème siècle pour voir naître les premiers modèles, et le monde prendre en même temps une teinte indigo jamais perdue depuis.

 

 

De cette épopée, une date restera gravée à jamais : 1967. Là, quelque part aux États-Unis, dans la belle et brûlante Californie, une petite entreprise répondant au doux nom de Levi’s peaufine la troisième édition de sa veste de travail : la “557XX type III” (ou Trucker Jacket pour les intimes). Loin d’être la première du nom, ses deux prédécesseurs habillant déjà les cowboys américains depuis le début du siècle, elle gardera pourtant aux yeux de l’histoire le statut de chef-d’œuvre incontesté.

La recette du succès ? Confiez une veste splendide au cinéma et à la musique, laissez mijoter... c’est prêt ! Un James Dean, une Marylin Monroe, un Elvis Presley, un George Harrison et un Marlon Brando plus tard, la veste denim s’émancipe du registre workwear après un siècle de bons et loyaux service pour devenir le monstre sacré qu’on connaît aujourd’hui.

En 60 ans, elle aura séduit les hippies, les Beatles, les poètes de la Beat Generation, les chantres du disco, les punks, les gangs, les bikers, les skaters, les rappeurs, les mods, Monsieur Toutlemonde et même les designers les plus pointus. Pourquoi ? À notre humble avis, parce qu’elle est une toile vierge sur laquelle on aime à conter notre histoire. Et la vôtre commence ici.

Dr Jacket et Mr Hyde

Bon, on ne va pas se mentir : ré-interpréter une pièce aussi culte est plutôt culotté. D’ailleurs, beaucoup s’y sont cassé les dents. À en croire les 5000 réponses à notre questionnaire sur le sujet, vous rencontrez les problèmes suivants avec vos trucker jackets :

  • le denim est épais comme le papier de la blonde sans filtre de Lucky Luke
  • la coupe est sympa si on bosse dans un ranch mais inadaptée à la vraie vie
  • il n’y a aucune poche intérieure pour ranger son larfeuille ou son Colt
  • les finitions sont faites à la va-comme-je-te-pousse

De notre côté, le défi était simple : régler ces problèmes tout en honorant un vêtement qui existait déjà à l’époque de nos arrières-arrières-grands-parents.

 

Un nouvel eldorado

Ceux qui portent déjà une Veste de chez nous sont au courant : notre denim venait jusqu’à présent du Japon. Pour celle-ci, on a décidé de changer de crémerie (ou plutôt de tisserie) et de bosser avec l’Italie.

“Why oh why ? ” demanderait Céline Dion, et on lui répondrait : “Mais enfin Céline, pour rapprocher la production et limiter l’empreinte carbone de nos belles fringues, c’est tout l’enjeu de notre politique RSE et de notre philosophie : moins mais mieux”.

Quand l’occasion s’est présentée de bosser avec des grands obsédés du denim à quelques centaines de bornes de chez nous, vous vous doutez bien qu’on ne s’est pas privés. C’est comme ça qu’on s’est retrouvés chez Candiani, un vieux nom de l’industrie textile italienne.

Le brief était clair : on veut une matière au moins aussi folle que celle que nous proposait Dova au Japon. Challenge accepted.

Franchement, le résultat est spectaculaire : à partir d’un coton bio, ils ont bossé pour nous un tissu de 485gr/m2 soit 15 Oz pour ceux qui parlent denim couramment. Ça fait lourd sur le papier, mais ça reste incroyablement souple et on n’a pas du tout l’impression d’avoir une telle épaisseur sur les épaules.
Bravissimo !

Légende vivante

Vous connaissez la maison : on a respecté toute l’histoire de la pièce en y ajoutant la petite sauce Asphalte qui va bien :

  • Le fit est imparable grâce à une coupe ajustée, flatteuse sans être collante, pas trop longue et (surtout) pas trop courte. D’ailleurs sur cette version, on a adapté un peu le fit en redonnant encore un peu plus d’aisance au niveau du dos et des manches. Et ca c’est grâce à vos retours, donc merci à vous.
  • Toutes les finitions qui ont fait sa légende sont au rendez-vous, des coutures aux rabats pointus en passant par un col généreux sans effet pelle à tarte.
  • Les poches intérieures sont de la partie, comme vous nous l’avez demandé. Même topo : toujours aussi discrètes, toujours aussi solides, toujours aussi profondes.
  • Les boutons envoient du gros bois même s’ils sont en acier, et ils ne partiront ni à la guerre ni ailleurs.
  • On vous propose trois options de couleur : rinse, stone et une petite nouvelle écrue pour varier les plaisirs.
  • Côté sizing, prenez votre taille habituelle.

Une toile de maître

On l’a dit plus haut : on croit dur comme fer que la Veste Denim doit en grande partie son triomphe planétaire à son côté “page blanche”. Simple et efficace, son esthétique est surtout une invitation la personnalisation. Dans un monde où tout périme, où tout devient obsolète, où tout se démode, elle reste là, imperturbable, devenant de plus en plus belle au fil des années passées avec leur porteur.

Prenez-la rinse et laissez-la se délaver somptueusement. Prenez-là écru et profitez d’un peu plus de souplesse pour foncer à l’aventure sans attendre. Prenez-la stone et embarquez votre seconde peau pour une éternité de vie commue. Bref, prenez celle qui vous correspond mais faites surtout ensemble ce pourquoi elle existe : vivez.

On l’a vue les manches arrachées sur les épaules des motards, crépie de pin’s “peace & love”, changée en gilet par les rockstars, reprisée par mamie avec les vieilles étiquettes d’anciens vêtements, on l’a vue cartonneuse au premier essayage et veinée d’une patine turquoise après des décennies de port. Et à chaque fois elle était belle. Vivante. Surtout, on a vu nos parents avec elle, qui eux-mêmes avaient vu leurs parents avec elle, qui eux-mêmes...

C’est que la Veste Denim n’est pas qu’une veste : elle est un journal intime, et c’est maintenant vous qui avez la plume.

Et ils vécurent heureux...

C’est comme ça que finissent la plupart des contes, non ?

En ce qui concerne la Veste Denim, sa belle histoire commencée il y a 150 ans n’est pas près de s’arrêter, et encore moins pour la nôtre puisque sa prochaine précommande débute mardi prochain à 10h et se terminera le dimanche suivant.

On vous la propose à 139.00€ en précommande avec une livraison prévue fin juin. Si vous la louper la semaine prochaine, il faudra croiser les doigts pour la retrouver lors d’une vente de stock à 179.00€ cette fois.

Pour ne pas la louper, on vous conseille de vous inscrire juste en dessous.

Si vous avez des questions, ça se passe aussi juste en dessous dans les commentaires.

Et en attendant de vous revoir, on vous dit “Bises Denise” (ou Denim si vous préférez).

 

 

 

Mon panier

Fermer

Votre panier est vide.