Publié le 14 juin 2024.

La patine, invincible beauté

À moins d’avoir découvert Asphalte avant-hier, vous avez forcément entendu parler de cette fameuse “patine”.

Patine par-ci, patine par-là, on admet volontiers qu’on la cuisine à toutes les sauces depuis 2016. Mais si on lui voue un tel culte, ce n’est pas pour le plaisir de vous casser les oreilles. Oh que non.

En grands amoureux de la durabilité, ce concept nous touche particulièrement, et on voulait vous expliquer pourquoi.

Parce qu’une image vaut mille mots, voilà un Jean Ultime neuf et un Jean Ultime après 4 ans de port. On vous laisse deviner qui est qui.

C’est quoi, la patine ?

Bon alors très prosaïquement, la patine n’a rien de super sexy. Au sens chimique du terme, il s’agit tout simplement d’une oxydation qui se forme naturellement sur les objets en cuivre et en bronze.

Version danoise du célèbre “Penseur” de Rodin. Musée Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague. Photo : Hans Andersen.

Au fil des ans, son acception s’est peu à peu élargie jusqu’à englober toutes les altérations, colorations et usures des différents matériaux. Dans certains cas, elle prend carrément une connotation négative, évoquant plus qu’autre chose la corrosion, la rouille et la vétusté.

Une Daimler Sovereign de 1974, état sortie de grange. Photo : l’Argus.

Perso, elle nous fait chavirer

On vous le dit tout de go : la patine est loin d’être un gros mot chez Asphalte. Que nenni.

Dans notre vision des choses, la patine n’est pas un problème ni un défaut. Encore moins une imperfection. Au contraire. Elle est une source infinie de beauté.

Fauteuil Bernt Petersen en pin massif et cuir. Photo : Galerie44.

Pour nous, la patine est un peu plus que la marque du temps qui passe.

C’est le témoin de l’aventure intime que vous vivez avec tel vêtement ou tel objet.

C’est la trace visible et singulière que vous imprimez sur le quotidien.

C’est l’empreinte éminemment personnelle que vous laissez sur les choses.

À droite, vous voyez le tout premier Jean Ultime d’Asphalte. Will, notre CEO, l’a porté environ 800 fois.

Ce qu’on trouve touchant avec la patine, c’est qu’il est mathématiquement impossible d’en trouver deux identiques.

Vous pouvez vérifier avec votre bracelet de montre, votre fauteuil fétiche, le volant de votre bagnole, votre denim préféré, vos poignées de porte, le chéquier que vous traînez depuis des décennies alors que vous avez arrêté les chèques en 2006, votre ceinture ou vos manettes de PS4 : vous ne trouverez les mêmes absolument nulle part ailleurs.

Pourquoi ? Tout simplement parce que les paramètres qui entrent en jeu sont innombrables. PH de la peau, fréquence d’utilisation, posture, usage, caractéristiques physiques, entretien etc : tout cela influe sur la patine pour rendre chacune d’elles unique au monde.

Les patines Asphalte

Ça paraît évident mais on le précise quand même : seules les matières nobles peuvent prétendre à une jolie patine. D’un côté parce qu’elles doivent être suffisamment durables pour avoir le temps de s’en parer ; de l’autre parce que les matériaux “morts” se détériorent plus qu’ils ne s’embellissent.

Pour nous qui revendiquons un vestiaire durable et accessible, cette notion de patine est évidemment centrale.

Et pour aller jusqu’au bout de la démarche, on a contacté des clients de la première heure pour leur demander comment se portaient les premières éditions de nos vêtements.

Certains ont accepté de jouer le jeu en nous donnant de leurs nouvelles, et on n’a pas été déçus :

Ici, vous avez un Jean Ultime qui présente un superbe délavage. Au niveau de l’entrejambe et à l’arrière des genoux, vous voyez ce qu’on appelle les “moustaches”, une patine striée que l’on rencontre fréquemment au niveau des zones de tension sur les toiles de qualité.

Dommage que ces paires de Bonnes Boots n’aient pas de compteurs kilométriques, car on est à peu près sûrs qu’ils afficheraient quelques milliers de bornes. Les marques sur le cuir montrent qu’elles ont vu du pays, mais ce sont justement elles qui font tout leur charme. Les bottines se sont faites aux pieds de leurs propriétaires et ont aujourd’hui plus d’allure que jamais.

On continue avec une veste en denim incroyablement patinée. Avec le temps, les ports et les lavages, la teinture à l’indigo s’estompe peu à peu pour dévoiler le cœur du fil de coton. Années après années, les vestes brutes s’éclaircissent naturellement, comme ce modèle qui a magiquement vécu sur les épaules de son porteur.

Plutôt rêche et brut, les tissus en lin deviennent de plus en plus doux au fil des ports et des lavages. La preuve avec cette Chemise Asphalte qui a pris en quelques années une texture joliment veloutée. Au passage, vous noterez qu’elle n’a pas bougé d’un millimètre.

Faux jumeau du denim, le chambray vieillit tout aussi bien. Ce n’est pas cette Chemise qui dira le contraire, elle dont les zones de tension commencent gentiment à blanchir par endroits. Une beauté.

Patine artistique

On aime les vêtements qui s’embellissent avec le temps, et on bosse toutes les pièces de notre vestiaire pour qu’elles cochent rigoureusement cette case.

On source des matières premières naturelles, on bosse des tissus robustes et endurants et on bétonne les finitions pour allier charme et durabilité. Avec quelques années dans les jambes, les pièces qu’on vient de vous montrer en sont l’illustration ultime.

Pour nous, ça traduit l’idée que le caractère et la personnalité procurent plus d’émotions que le neuf et l’immaculé. Pour vous, ça confirme celle qu’Asphalte ne blague pas avec la durabilité.

Finalement, les patines sont autant de preuves d’amour, et on a hâte de voir les vôtres si vous avez de beaux exemples au placard. On parle de tout ça en commentaires ?

Bonne journée, ASPHALTE

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