Le Pull Shetland

Pour créer un Pull exceptionnel, il faut une fibre exceptionnelle. Pour ce job exigeant, on a choisi une laine assez rustique, provenant de Nouvelle-Zélande, filée et teinte à Prato, en Italie. On a sélectionné des fils d’un diamètre de 25 microns. À notre sens, il fallait au moins ça pour allier texture, chaleur, résistance et authenticité. Une fois filée, ça donne un tricot très particulier, hirsute sans être rêche et duveteux sans être fébrile. À la première caresse, vous n’en reviendrez pas.

Visuellement, la laine cardée fait son petit effet. Au premier regard, vous reconnaîtrez son expression soufflée et joliment décoiffée. Le truc avec elle, c’est qu’elle est sujette au peluchage. Et ça, c’est un coup dur puisque vous nous avez formellement demandé un Pull sans bouloches. Pour limiter leur apparition, on est donc partis sur un jersey qu’on a tricoté bien serré : la matière est dense et compacte, donc vous serez à l’abri (et au chaud) pour un bon bout de temps.

Au niveau de l’emmanchure, on sait bien que vous aimez la liberté de mouvement. Que ce soit pour porter un toast, faire l’avion avec son gosse ou dire “Attends mais c’est la grande Ourse ou les satellites d’Elon Musk ça ?”, on a tous besoin de pouvoir lever les bras. Du coup, on vous a posé des manches marteaux sur le Pull Shetland. Comme le raglan, elles remontent jusqu’à l’encolure, mais elles terminent par une bande plus fine sur l’épaule. Voilà le topo.

Ça s’est sûrement vu : on a un petit faible pour ce Pull Shetland. C’est un sentiment difficile à exprimer, mais on est sûrs que vous comprendrez en le touchant pour la première fois. Son relief particulier, sa texture molletonnée, sa main floconneuse, ses couleurs éthérées, tout ça mis bout à bout donne une pièce purement épatante. Entre classicisme, extravagance et fonctionnalité, elle sait lier l’utile à l’agréable comme peu d’autres dans le vestiaire ; et vous le verrez dès cet hiver.